Je n'arrive plus a retrouver le fil dédié aux questions pour Alain Duclos, donc nouveau fil...
On a vu dans les actu cet video vimeo.com/85413859
Si je comprend bien les gobelet peuvent se stabiliser par frittement si la surcouche est suffisamment épaisse. J'avais toujours compris que il y a pas vraiment de stabilisation de la couche fragile, mais plutôt un isolement (on arrive pas a la toucher donc ça ne part pas.
Du coup je suis perplexe. Qu'est-ce qui se passe?
Maki a dit :J'avais toujours compris que il y a pas vraiment de stabilisation de la couche fragile, mais plutôt un isolement (on arrive pas a la toucher donc ça ne part pas.
je voterai pour çà...
Maki a dit :Je n'arrive plus a retrouver le fil dédié aux questions pour Alain Duclos, donc nouveau fil...
On a vu dans les actu cet video vimeo.com/85413859
Si je comprend bien les gobelet peuvent se stabiliser par frittement si la surcouche est suffisamment épaisse.
ouais... mais vous avez vu les plaques dans la video? 2 voir 4 metres de neige avec une couche fragile toujours actif. 🤢 Comme disait le mec, il suffit de trouver l'endroit ou il y a que 50cm de neige pour declencher le jackpot.
Maki a dit :J'avais toujours compris que il y a pas vraiment de stabilisation de la couche fragile, mais plutôt un isolement (on arrive pas a la toucher donc ça ne part pas.
Oui, il faut rester là dessus.
La video du UAC est excellente... sauf le passage de Trent Meisenheimer sur la stabilisation des gobelets. Ses petits dessins pourraient être convaincants, mais tous les observateurs savent que les gobelets subsistent malgré des gradients faibles est des charges importantes. C'est illustré par exemple avec les grosses plaques qui partent à la fonte sur les gobelets du début d'hiver, comme ici (déclenchement à distance) :
www.data-avalanche.org/listAvalanche/1396040095578
Pour les anglophones : des précisions sur l'effet isolant des couches de neige au dessus de la couche fragile (bridging) :
prezi.com/tb3ivjzklbmq/copy-of-on-bridging/
(en faisant défiler avec la flèche de direction, vous tomberez sur ce que je considère comme le plus important). Attention : la logique du BI de 130 doit être contrebalancée par la variabilité spatiale du manteau neigeux ! 😡
Alain Duclos a dit :la logique du BI de 130 doit être contrebalancée par la variabilité spatiale du manteau neigeux
Oh Put...
Alain, qu'est-ce que tu parles bien 🤣
Pour nous, pauvres skieurs piétons, en ce moment, ce n'est pas un BI à 130 qu'il nous faut mais un QI à 130, voire plus. 🙄
Sois gentil, c'est quoi le BI ?
@jc69
Lis la présentation, et tu sauras...
Mais tu as raison, c'est chiant de lire, je te comprends
Hervé a dit :@jc69
Lis la présentation, et tu sauras...
Mais tu as raison, c'est chiant de lire, je te comprends
C'est surtout que je suis au boulot et que je ne lirai que ce soir 🙄
Mais je lis skitour vite fait 😉
BI, en gros un "indice d'isolation" de la couche fragile par les couches du dessus, fonction de leur épaisseur (en cm) et de leur densité (selon un indice de 1 = très peu dense à xx = très dense)
Si je lis bien, avec 1m30 de poudre bien légère (densité 1) la couche fragile du dessous est isolée, c'est pas tous les jours... Sur des couches bien plus denses (=4 par exemple), 35cm suffiraient. Alain, j'imagine que l'indice de densité est une fonction linéaire du tassement de la couche ?
Ah oui ça me revient 😉
Alain nous avait expliqué tout ça mais je ne me rappelais pas que c'était BI
Jeroen a dit :et de leur densité
Tsss... 😜
Dureté, cohésion... ce que tu veux, mais pas densité ! 😡
En ce moment par exemple, les couches si fragiles que nous observons ont très peu de cohésion, mais une masse volumique qui dépasse souvent 250 kg/m3, ce qui est beaucoup !
Juste pour souligner que la dureté (cohésion) n'évolue pas nécessairement en fonction de la masse volumique (densité) : on peut avoir de la neige dense avec très peu de cohésion (gobelets à plus de 250 kg/m3) ou de la neige légère qui prend déjà bien les skis (fraîche humide à moins de 150 kg/m3) 😎
Concernant le BI (bridging index), ce sont les chercheurs Bruce Jamieson (Canada) et Jurg Schweizer (Suisse) qui avaient imaginé de combiner l'épaisseur et la dureté pour évaluer quelles superpositions de couches de neige peuvent "isoler" la couche fragile en dessous.
Il suffit de multiplier l'épaisseur (en cm) par la dureté (1: poing, 2: 4 doigts, 3: 1 doigt, 4: crayon, 5: couteau). Si c'est moins de 130, un skieur peut amorcer une rupture dans la couche fragile, si c'est plus non 😉
Super séduisant au premier abord, mais beaucoup moins quand on réalise que le manteau neigeux peut varier en épaisseur et en stratigraphie d'un mètre à l'autre 😮