But au col ouest de la Pyramide

Désolé Denis, mais je te la devais bien celle-là 🙄
Penses à moi qui suis resté materner 😄

bon alors que les choses soient bien claires : but pour denis, tchouf et bruno.......et pas pour nico et moi !
désolé les gars 😉

Je confirme 🤢

et toi den's la luge à foin tu confirmes ? il a fait un BB ou une BB (barberot but ou barberot bouse ) au choix ! 🙄 😉

Par contre, une petite explication s'impose pour le but relatif...
Les deux lascars partent devant nous. Nous arrivons dans un passage où le couloir devient de plus en plus goulotté. 😠 Qui plus est on commence à se prendre des purges de Dav et Nico puis des pentes E. On decide de faire demi-tour car on se dit qu'à 5 dans le couloir çà ne va pas le faire. Le premier aura de la bonne neige et le dernier, une neige hyper dure et goulotté 🤢 .
En plus à l'endroit ou nous sommes, la neige recente à fait place à un neige dure et glacé. Bruno chausse dans la pente et enquille quelques virages. Je me prépare à faire de même, voila que Den's me prévient d'une coulée. On se plaque tous les deux contre la pente et la coulée dure, dure... 🤨 .
La large plate-forme que Bruno avait fait à complétement diparu. Cela confirme notre décision de faire demi-tour, sans trop de regret (pour ma part).
On a profité pour voir les deux zouaves enquiller dans le couloir.
D'ailleur Nico nous fait deux frayeurs, en chutant en haut juste au dessus de rocher et une autre fois dans la partie goulotté où il fait deux pirouettes.
C'est un coin sympa, avec des gars sympa. Bref, un but relatif 😉

...un but, quoi!!.... 😉

Oui, un but 🙁 .
A titre d'info, Dave et Nico n'ont pas sorti le haut du couloir. On dira un trentaine de mètres. Donc un B1+ 😉

ou la la ça polémique dur dur.........

qques explications

1) effectivement au départ je suis devant, je trace. Nico me rejoint assez vite. Les trois autres larons commencent alors leur montée, nous sommes nico et moi qques 100m devant.

De petites purges partent au dessus de nous et effectivement descedent ds le fond du couloir : j'étais devant et a aucun moment (que ce soit nico ou moi ) nous n'avons fait partir quoi que ce soit sur vous les copains (si tel avait été le cas nous aurions fait demi tour prestement !)........

Il venait de neiger les jours précédents et ces petites purges sont normales ds ce genre de couloir. Les contres pentes voyaient de tps a autre (nuages) le soleil.....d'ou ces petites purges. Mais a aucun moment il n'y a eu de coulée importante, même s'il est vrai que la quantité de neige mise en jeu est plus importante 100m au dessous.......

quant a la plate forme disparue de bruno......il suffit de tres peu de neige pour effectivement remplir une plate forme : lorsque vous chaussez ds du raide avec de la peuf au dessus de votre pote : la baignoire de votre copain est remplie juste parce que vous brassez la neige en chaussant ........mais je veux bien croire que cette coulée ai été impréssionnante a votre passage.

2) non le couloir n'était pas goulotté ! il y avait certe une petite depression au fond du couloir mais tout a fait skiable.......je regarde en montant les contres pentes et me dis que ca skiera sans probleme (c'est d'ailleurs ce que nous ferons). Apres chacun est libre d'estimer ou commence la goulotte et ou s'arrete le ski....... 😉

mais tu as raison tchouf de dire que les purges laissaient une neige un peu plus dure que la peuf qu'il venait de tomber.....mais de neige glacée point il n'y avait : nous sommes qd même montés ds cette goulotte dont tu parles sans crampons avec la grolle de ski qui enfoncait jusqu'a la moitiée....c'est plutot agréable comme glace 😉

3) voyant que les autres décident de faire demi tour, je me met a gamberger : merde j'ai peut être sur estimé la qualité du manteau, des conditions....le doute s'installe....je sonde plusieur fois, fait le bilan de la situation (on est pas non plus accrochés ds un couloir de dingues hyper raide, et sous sommes a mi chemin de ce couloir de 400m), analyse les contres pentes, regarde ce qui peut se décrocher au desus de nous : mais a aucun moment ne trouve d'élément qui me fait dire "casse toi de la ca crain !" (attention je peux me tromper).......ce souvenir me vient alors a l'esprit : une des dernieres fois que j'ai buté c'était au grand som sur la derniere traversée finale avec jeroen et des copains.....ils décident de continuer, je le sens pas et je fait demi tour.

revenons a nos moutons.

je me dit alors "je suis qq de raisonnable, qd je le sens pas je renonce et c'est tout !".....mais la rien alors je continue, ne voulant pas non plus flipper a tour de bras.....mais il est vrai que le but des copains m'a perturbé ds mon analyse et ce sentiment étrange ne me lachera pas de toute la fin de la montée.....: je trouve que les conditions sont acceptables mais pas les autres !

4) on arrive a 10m sous la corniche impréssionnante (et non trente mon cher tcouf ! 😉 ), la pente se raidit, on a de la neige jusqu'au nombril et plus......ca sort sur la gauche mais

- les copains attendent en bas
- il va encore falloir brasser a donf pour sortir
- c'est tout bouché de l'autre coté, on verra rien
- cette corniche est vraiment grosse

bref on chausse et on descent ! je veut bien t'accorder un B1 si tu veux, mais c'est bien pour être solidaire avec toi 😉

5) nico le rider fou fait qque virages ds le haut et se laisse déséquilibrer par la neige qu'il emmene avec lui : il chute et fait une dizaine de metre avec sa coulée qui s'arrete d'elle même. Je me dis tiens mon analyse des conditions était bonne : ca crain pas trop. il s'arrete effectivement au dessus d'un rocher : et alors ! c'est pas une barre ce truc c'est un cailloux ! mais c'est vrai qu'une fois en bas il peut être impressionnant ce cailloux : mais il ne l'était pas : je suis passé devant.

6) les conditions sont super bonnes ds le couloir, ca passe vraiment tout seul, poas de goulotte a skier ! on se met en arriere et on laisse slider.....tellement bonnes que nico en profite pour se lacher un peu ds le bas du couloir (couloir expo 1 et rimaye bouchée) : il fait un solei et perd un ski qui se plante 10 m dessous : rien de bien méchant. Le même nico (et moi même) qui était en dérapages ds l'olan sur le bas du couloir avec une neige dure (vraiment dure) et un ressaut a passer en dessous.....

7) on rejoint les copains et on remet les peaux.

J'en profite alors pour faire un peu la morale a nico " certes les conditions étaient bonnes mais on est pas sur la piste ici, la barquette des pisteurs aura du mal a venir te chercher si te te mets en vrac......tu peux nous mettre aussi ds la mouise si tu perds un ski........alors molo la prochaine fois !

voila, voila.....même course autre récit....... 😉

bref c'est toujours enrichissant d'avoir des avis différents...... 😄

Je ne voulais à aucun moment polémiquer...
Pour te répondre :
1) Je pensais au début que les coulées venait de vous. Mais par la suite, j'ai constaté que cela venait de purges de contres pentes. Les purges, que je subissais (avec Bruno et Denis), étaient d'une ampleur plus importantes, surtout la dernière est j'avais pas envie de m'en prendre d'autre. Normal nous étions plus bas...
Pour la plate forme, d'accord sur la faible quantité de neige necessaire à combler la plus belle des plates formes en pente raide.
2) Concernant le fait que le couloir était goulotté. A l'endroit où nous étions, la neige récente avait fait place à une neige plus dure. Celle-ci était glacé sur 2 à 3cm puis à nouveau une neige tassée. Il y avait déjà un "début" de goulottage du fait des purges naturels. On est 5 dans un même couloir, à la descente ce passage risque, je dit bien risque de ne pas être en superbe condition.
3) Je te reconnais là, tu n'es pas quelqu'un à te mettre taquer dans les pentes...
4) Vu du bas, je pense qu'il n'est pas facile de juger de la hauteur exacte. 10 ou 30m, peut importe, le fait est que vous étiez presque à la sortir.
5) Concernant la stabilité du manteau, je n'ai jamais eu de doute non plus en me disant "çà va tout partir..."
Quand j'ai vu un skieur (je ne savais pas encore que c'était Nico) chuter et se rapprocher dangereusement du fameux rocher. Je me suis un peu inquiété. Logique non. C'est toujours plus impressionnant vu dans bas.
6) Une question me vient à l'esprit. Bloquage des fixations avant et arrière peut-être indispensable en pente raide???
7) Ils sont là sein et sauf. C'est le principal ...
Je dirais plutôt que le recenti n'est pas le même (du fait de l'endroit où on est et de l'expérience).
Pour conclure avec cette polémique qui n'en n'est pas une, 5 dans un couloir c'est peut-être pas le mieux...
Voili voila mon cher Dave.. 😜

oui oui tu as raison ! 5 ds un couloir c'est peut être pas top !

tout ca pacque Mr barberot denis avait décider de faire ce truc alors que d'autres se gavaient sur les aupilloux..... 😉

Pour être plus préci, nous devons considérer l'indice de ce but. Nous avons donc un B1d avec d pour dégonfle.

FGO, butologue, co-directeur du département de butologie expérimentale au Nimp'Lab, organisme affilié au Nimp'Crew. nimp.crew.free.fr/Nimpometre.htm

OK, je me suis pris un but 🙁 mais à mon avis c'est un B1dam non pas pour impliquer quelconque élément féminin mais le but est du:
1) à une météo limite 😠 et ce toute au long de la sortie (nuages et soleil avec bancs de brouillard); j'avais descendu le davin par temps identique et m'étais juré de ne pas me retrouver en pareille situation.
2) à une situation d'avalanches limite non pas pour la neige du couloir mais sur les purges qui provenaient des berges mais comme le dit David dans des couloirs comme ça c'est le risque accepté... mais j'ai pris un jour un mes coéquipier sur la tête dans un couloir qui avait été renversé par une purge... et je m'étais juré de ne pas me retrouver en pareille situation. !
3) à une baisse de motivation (la "dégonfle") 100 m au dessus de la rimaye
J'ai pris un but certes mais mes raisons de demi-tour sont multiples et j'analyse les éléments qui ont joués dans cette décision "à chaud"; qq erreurs (j'analyse mes erreurs pas celles des autres...) : j'avais laissé le casque dans la voiture mais cette décision m'a paru être une erreur quand les purges nous arrivaient dessus, j'avais pas de piolet ce qui en cas de descente difficile aurait pu me manquer...la neige au bout de 100 devenait plus difficile en vue de la descente: les 100 m suivant étaient assez etroits (moins de 10 m de large) mais les purges du haut avaient créées des goulottes seul un passage rive gauche paraissait praticable (celui là même que David et Nico ont emprunté)
En définitive, chapeau bas aux 2 summiters qui ont poursuivi leur objectif mais qui ayant 2 5.4. dans les pattes cette saison n'avaient visiblement pas la même appréciation que les 3 autres...
Pour le nombre, il est vrai que 5 dans un couloir aussi étroit, c'est beaucoup trop...
Sinon ambiance sympa dans ce groupe issu du site Skitour

Pour les nouvelles du jour, 2 italiens seraient morts dans le Davin il y a 15 jours... 🤢 je l'ai appris aujord'hui d'un habitant de St Chaffrey

Merci Bruno pour ton retour d'info. 😜
Je pense que c'est très important de connaître les raisons de chacun. C'est très instructif et dans se genre de course, il faut avoir aussi un de l'expérience acquise et transmise... 😉
Pour ma part, je n'ai pas pensé au casque à aucun moment. Mais après reflexion, en effet ce serait pas mal. Même si ce jour là, nous n'en avions pas besoin. On ne sait jamais. Donc oui, le casque systématiquement dans ce genre de course. 😄
Le piolet, je l'avais sur le sac, mais la neige dans laquelle nous evoluions ne necessitait pas le piolet, à mon sens. Donc, il vaut mieux avoir le piolet sur le sac au cas où. Qui a prendre un piolet light. C'est toujours mieux que rien...
L'ambiance s'est tout un groupe dont tu fais parti. 😉
@+
Tchouf

[Edité par admin le 04/05/2004 09:48]

Bonjour à tous,

Pour apporter ma contribution aux deux posts "but au col ouest de la pyramide" et "comment se comporter en pentes raides":

1. D'une part, concernant le but de certains skitouriens au col ouest de la pyramide: je pense qu'il ne faut jamais regretter de pas y être allé: il faut savoir s'écouter parfois même si après coup on se dit qu'on est petit joueur de pas être allé parce que finalement ça avait l'air bon. J'ai connu ça au Piaget le WE du 24/04 et c'est vrai que ça fout bien les boules mais bon, ca n'empêche pas de se rattraper quand on sent bien les conditions. D'autre part, l'expérience, le niveau de chacun et son appréciation du terrain et des conditions est différente et expliquent pourquoi certains y vont et pas d'autres. Pour ma part,si je le sens pas j'y vais pas. Le risque c'est d'y aller quand bien même on ne le sent pas et là ça craint (cf. avalanche de l'eau d'Olle...)

2. Pour le matos en pente raide: personnellement dès 4.2 /4.3 je prend le casque et crampons piolet. Le casque parce ce que si qqn ou soi même se met une boite il y a toujours le risque de se prendre les carres dans la tronche et de se retrouver dans un hélico (déjà vécu deux fois avec des potes...), alors qu'avec le casque t'évite ce type de blessures (bégnines mais chiantes) et tu continues ta balade si tu t'es pas fait mal ailleurs. A noter qu'il faudrait le casque systématiquement, puisque l'année dernière je me suis mis une boite sur la piste verte du col de porte en descendant de chamechaude à fond: je me suis retrouvé à me faire recoudre le cuir chevelu (8 points quand même..) car ma tête est venu heurter violement mes skis et plus particulièrement les carres...A la grande aiguille de la bérarde quand j'ai reçu une purge en pleine face j'ai rentré les épaules et c'est le casque qui a tout ammorti: là aussi t'es encore plus content de l'avoir.En plus maintenant les casques sont légers et donc faciles à porter.
Piolet, crampons: en hiver crampons alus et piolet light sont souvent dans le sac au cas où il y ait un truc à torcher qui se présente ( on sait jamais, vaut mieux porter léger pour rien que se mettre taquet ou prendre un but parce qu'on a pas le matos). Alu/acier c'est un autre débat, mais il est facile de se mettre taquet avec des alus dans du 4.2 transfo béton. Donc dès que je vais en transfo c'est crampons acier. A chaque fois que j'ai hésité et pris les alus, j'ai regretté ...Pour les piolets, j'hésite pas à en prendre 2 (2 air tech racing de grivel: légers mais bonne tête forgée qui tient bien sur la glace) dès qu'il y a du 45 soutenu ou des passages à 50: à partir de 4.3 en neige dure et systématiquement dès le 5.1 même en grosse poudre: ca permet de pousser sur les poings et d'eviter de pédaler dans la semoule (l'inconvénient c'est que ça trempe les gants) et ainsi de s'économiser, surtout quand il y + de 400m à tracer. De plus on est pas à l'abri d'un court passage en neige glacée et là tes deux piolets tu les aimes!.

3. POur le blocage des fixs: c'est personnel mais pour ma part je les verouille toujours dans un couloir et les déverrouille dès que ca se calme sauf en neige béton. Les lanières: jamais en montée, toujours en descente

4. COncernant le comportement en pente raide: 5 dans un couloir c'est pas l'idéal mais ce n'est pas gênant si on a du temps devant soi (pour preuve à la grande aiguille on s'est retrouvé à 7, pour tracer la montée c'était bien!). Ne jamais se skier les uns au dessus des autres: si le couloir est trop étroit il faut attendre qu'il y ait des contre pentes assez larges pour se mettre à l'abri et attendre les autres (en prenant des photos par exemple). Si le couloir est étroit de haut en bas (cas du plumel) c'est un par un et là c'est vrai que si t'es trop nombreux ca prend un temps fou, mais ca permet de limiter les risques de jeu de quilles ou de déséquilibre du skieur aval par les purges des skieurs amont. Si il ya des passages délicats, dérapage sur glace ou cailloux, la moindre petite coulée venant de l'amont a vite fait de déséquilibrer (cf. sortie c2c à la grande aiguille le samedi d'après) et d'entrainer la chute...
Selon les conditions , d'être trop nombreux implique aussi que les derniers à passer peuvent avoir des conditions dégueulasses: couloir ravagé, neige dure apparente alors que les premiers ont de la poudre. Ou inversement, c'est en dernier qu'après lissage par les autres on se retrouve avec une pente régulière (+ rare...)

Conclusion: il n'y a pas de règle précise mais si l'expérience de certains peut profiter à d'autres... Attention toutefois, le jugement de chacun est unique et varie selon les conditions nivos, morales, physiques du moment et il faut touujours y prêter attention.