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une fois de plus la montagne nous rappelle que nous ne sommes rien. Patrick Bérault est mort et je suis très triste.
www.glenatpresse.com/
Chab
aujourd'hui est en effet un jour noir, puisque l'un des meilleurs alpinistes français et surtout un grand homme nous a quitté..
NONNNNNN pas lui, c'est pas vrai... 🙁 Je ne peux pas y croire... Je reste sous le choc 🤢 .
Je parlai encore de lui avec des gens de la presse la semaine dernière, c'était un mec super très abordable et humble avec plein de qualités humaines. Son challenge était il trop ambitieux ? Tous comme ceux qui le connaissaient je lui rendrais un grand hommage et c'est vraiment pas juste.
Si vous avez des précisions communiquez les.
Oui, c'est un jour triste pour l'alpinisme et sa famille. C'est triste car c'était un gars humble qui aimait partager sa vie avec la montagne.
C'est vraiment dommage ...
Une bien triste nouvelle.
J'étais allé voir l'homme raconter son itinérance sur le versant italien du Mont-Blanc, lors du dernier "Fontaine en Montagne".
Un gars passionné, humble, au sommet de son art. "L'excellence discrète" dixit Gabarrou.
La montagne t'a gardée pour elle, trop tôt. Merci pour le rêve que tu nous offrait.
perso.wanadoo.fr/mountain.wilderness/garants/berhault.htm
Jean-Michel Asselin a dit :Jeudi 29 avril 2004
Ce matin la montagne est orpheline. Vers 11h30 hier, alors qu'il progressait en compagnie de Philippe Magnin vers le sommet du Dom (4545m) Patrick Berhault a fait une chute importante sur le versant raide qui domine Saas Fee. Philippe Magnin, à cause des mauvaises conditions météo qui régnaient, l'a perdu de vue à ce moment là. Philippe est alors revenu seul chercher du secours au bivouac Mischabeljoch, d'où il a été héliporté vers Zermatt en compagnie des guides Didier Angelloz et Eric Magnin. Malheureusement le temps ne permettait pas aux hélicoptères de faire des recherches approfondies. Il fallait également exclure l'idée d'une caravane terrestre dans ce secteur difficile. Ce matin, une météo plus clémente a permis des recherches en hélicoptère. Son corps a été retrouvé et ramené à Zermatt.
Pour la première fois depuis plus de 60 jours, seul au bureau, le matin tôt, je ne composerai pas le numéro de Patrick. Je n'attendrai pas cette sonnerie et puis ces premiers mots "comment ça va chef ?" Patrick est tombé dans le vide et je me sens comme aspiré par ce départ brutal, incongru, invraisemblable. J'ai passé la nuit à croire à ce miracle auquel il ne faut jamais croire, mais qui existe parfois. Je perds un ami. Cela seul est suffisant à la tristesse. Mais il faut bien dire aussi tout ce que Patrick nous a donné.
Au-delà de son talent, au-delà de ses dons, il a d'abord été celui qui aime la montagne. Son bonheur rayonnait quand il était là-haut et qu'il riait de ses ascensions comme s'il avait accompli une facétie. Patrick s'installait dans ses grands voyages, non pas pour ramener des médailles ou satisfaire à des gloires factices, mais par amour du geste et de cette nature que la montagne sait préserver. Son message, qui transparaît dans ses livres est toujours simple, élégant, jamais polémique, jamais pauvre, jamais mesquin. Patrick était un phénomène qui aimait simplement la montagne, l'escalade et qui prônait ce plaisir immense de vivre cette passion pour le meilleur, seulement pour le meilleur. Nous le croyions invincible, lui savait qu'il ne l'était pas et jamais ne se serait permis cette audace.
Ce mercredi 28 avril, sur l'arête de trois kilomètres qui parcourt quatre sommets de plus de 4000m (le Täschhorn, le Dom, le Lenszpitze et le Nadelhorn), Patrick et Philippe progressait avec grâce. Depuis cinq jours désormais, ils étaient sous le soleil et Patrick était doté d'un enthousiasme juvénile. Pour la première fois ce matin quand je l'ai appelé, il m'a rappelé pour me dire trois ou quatre bêtises qui les faisaient se marrer tous les deux. J'entendais leurs pas sur le rocher et les "on se régale" qu'il aimait prononcer avec son léger accent du sud. Tout allait bien, l'arête était technique à souhait, ils étaient alors, à 9h20, sous le sommet de leur premier 4000 de la journée : le Täschhorn (4491m). A 11h30, alors qu'il escaladait cette arête fine qui mène au Dom (4545m, le sommet de la Suisse) Patrick chutait, peut-être un bouchon de neige qui a cédé, peut-être un pied qui ripe... En une seconde Philippe Magnin se retrouvait seul sur cette arête ; iI a simplement pu entrevoir Patrick tomber au milieu de gros rochers, le brouillard lui a caché le bas de la paroi. C'est tout seul que Philippe a entreprit de rentrer vers le refuge qu'ils avaient quitté de bon matin.
Ce voyage pendant lequel ils ont gravi dans des conditions souvent redoutables quelques 64 sommets, montrait le grand art de ces deux guides qui vivaient là une histoire de copains, une histoire d'amoureux de la montagne.
🙁 🙁 🙁
nous sommes tout petit, même avec une confiance inébranlable, comme c'était le cas
c'est dur à croire, c'est triste
🤢
idem ,je rentre de week end en montagne couper de tou pour apprendre la mort de berault......putain
grand alpiniste et un putain de monsieur
a la sante d'un grimpeur qui a su me faire rever , et qui grasse a qui je fait de la montagne ma passion , mon metier , ma vie
meme les plus grands sont vulnerables. la premiere fois que g vu son ami edlinger dans la vie au bout des doigts je me suis renseigné afin de savoir sil etait encore en vie. le fait que oui ma etonné. Il faut accepter cette partie de l'engagement qu' on fait avec la montagne, c'est peut etre une belle mort pour un alpiniste de cette grandeur. à bientôt Patrick
a bientôt ......a bientôt..........j'espere pas trop tôt qd même........non c'est vrai (sans faire d'humour, ces situations sont tjs d'une immense tristesse) je trouve que ton message est un peu pessimiste. 🤨
Je suis vraiment attristé par la mort de Patrick Berault.
Un de ces grands alpinistes qui m'ont fait aimer la montagne. 🤢
Le monde de l'alpinisme a perdu une bibliothéque en cet homme.