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Accueil > Tous les forums > Divers montagne > alors le parapente montagne?!?

alors le parapente montagne?!?


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D
djack
[238 posts] - Le 09/09/2012 11:54

article de presse de ce dimanche 09/09/12: " Un parapentiste expérimenté de 55 ans a fait une chute mortelle samedi sur le plateau du Vercors après que sa voile s'est pliée, a-t-on appris auprès des pompiers et de la gendarmerie de la Drôme.
L'homme faisait du parapente au-dessus du plateau du Vercors avec d'autres personnes quand sa voile s'est "mise en portefeuille", selon le témoignage d'un de ses compagnons auprès des gendarmes.
Il était "expérimenté" et participait à des compétitions, a indiqué la gendarmerie."

"Expérimenté", "compétiteur"!!! - alors???- je suis tenté par le parapente de montagne mais je flippe déjà en ski de rando. Alors un drame comme celui là qui arrive parce que la voile se met "en portefeuille", ça me glace. Quand ce genre de phénomène arrive, un parapentiste expérimenté ne peut pas "rouvrir" sa voile??????

PPD
[20 posts] - Le 09/09/2012 18:22

normalement tu as un secours,(parachute qui parait il s ouvre meme a 50m du sol,)mais cela alourdi ton parapente.
pas facile d avoir le beurre et l argent du beurre

Champlo
- Le 09/09/2012 19:17

Tu devrais en parler avec Rémi car il y a plein de pratiques possible en parapente.
En faisant des analogies avec l'automobile, tu peux voler en Clio bien paisible à 50 km/h sur route non fréquentée ou tu peux être sous une aile proche de la F1 lancé à fond sur autoroute.

Pas essence, un parapente n'est qu'un patchwork de tissu dont la tendance naturelle est de voler droit mais l'air étant un milieu mobile ce bel ensemble peut être amené à froisser, plier, faire une boule de tissu. Plus les ailes sont performantes (vers la F1) plus elles ont des comportements réactifs, de l'énergie, plus il faut avoir le niveau.
Maus certains de mes amis ont 25ans de parapente, toujours avec des "Clios" et passent à travers les gouttes de l'accidentologie en étant très conscient de leur propre niveau, de celui de leur aile et sont très prudent quant aux conditions où ils se mettent en l'air.

Pour en revenir à ta question, si, on peut "réouvrir" l'aile mais fautil encore avoir le gaz nécessaire, que tout se passe bien ensuite. C'est comme pour le reste, les accidents arrivent à tous.

B
boris
[92 posts] - Le 09/09/2012 19:26

triste nouvelle

le parapente c'est un peu comme la rando...avec une nuance de taille: on ne voit pas l'air en mouvement
Le seul conseil c'est de faire et refaire des stages de SIV au dessus de l'eau pour apprendre à gérer une voile qui part en vrac....à savoir néanmoins, que pas mal de stagiaires arrentent à l'issu du stage en prenant conscience qu'une voile en vrac c'est un autre monde coté accélérations, calme requis etc

le secours c'est comme l'air bag quand tu le sors c'est déjà que tu étais ou il fallait pas mais c'est pas une garantie seulement une second chance

Il n'y pas de honte a se prendre une avalanche ou un vrac, peu de pilotes ou montagnards expérimentées ont pu l’éviter..la part de bonne étoile compte beaucoup dans la phase d'apprentissage...et même après!

d'un autre coté, maintenant les voiles ont beaucoup progressé, regarde les 19-20 out 150 pilotes ont tourne le mont blanc sans casse!

P
Pierre*
[2757 posts] - Le 09/09/2012 21:44

boris a dit :le parapente c'est un peu comme la rando...avec une nuance de taille: on ne voit pas l'air en mouvement

Ben le jour où tu arriveras à voir les couches instables dans le manteau neigeux...

Deux activités très similaires en terme de risque. Un milieu naturel très complexe, l'air ou la neige, impossible à totalement maîtriser.
Possibilité de limiter énormément les risques dans les 2 activités si on prend de très grosses marges, mais on est vite tenté de réduire ces marges et alors là les choses se compliquent fortement.

Pour le parapente comme pour la rando, il faut savoir que c'est une activité technique à risque et que jamais on ne pourra pratiquer sans aucun risque.

A
Aurélien B.
[152 posts] - Le 10/09/2012 09:08

Bonjour Djack,
Pas mieux que Pierre : deux sports très proches, nécessitant une bonne capacité d'analyse de la situation (nivologique ou aérologique) et un peu d'humilité afin de ne pas mettre en inadéquation son niveau technique et les conditions du moment ! Ceci étant dit, en volant en aérologie relativement calme (le matin et le soir notamment) le vol rando est accessible même pour un débutant.
Il faut noter au passage que la sécurité passive des voiles a beaucoup progressé et nombre de randonneurs n'emportent pas de secours avec eux tant que l'aérologie est calme (le matin et le soir notamment). Les voiles de montagne ont en général un faible allongement et une très bonne sécurité passive (elles sont peu soumises aux fermetures et offrent une bonne capacité à se remettre en forme en cas de pépin, sans intervention du pilote).
Enfin, de plus en plus de randonneurs et alpinistes utilisent des mini-voiles (de 14 à 20 m2 environ, contre 20 à 28 pour un parapente), à la fois plus simples à utiliser, très ludiques et ayant un faible encombrement. Plus petites, ces voiles sont souvent plus solides en aérologie turbulente, mais aussi plus rapides et réactives.
Bref, comme en ski de rando, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux... et comme en ski de rando, pas besoin d'être un caïd pour se faire plaisir tranquillement si on en a envie. On court alors beaucoup moins de risque qu'un très bon pilote sous un gun qui va aller chercher des conditions aérologiques très fortes... de la même manière qu'un débutant faisant une rando cotée 1.2 court en général moins de risques qu'un excellent skieur dans du 5.3.

M
ManuPak
[131 posts] - Le 10/09/2012 19:43

Enfin, de plus en plus de randonneurs et alpinistes utilisent des mini-voiles (de 14 à 20 m2 environ, contre 20 à 28 pour un parapente), à la fois plus simples à utiliser, très ludiques et ayant un faible encombrement. Plus petites, ces voiles sont souvent plus solides en aérologie turbulente, mais aussi plus rapides et réactives.

Tout est dans le "mais" de la fin... On peut en faire des pages sur le sujet mais c'est surement pas le bon site.

Une petite visite/recherche sur le site d'en face : www.parapentiste.info/forum/index.php, tu trouveras pleins d'infos et gens pour te renseigner en rapport avec ce que tu veux faire avec un parapente.

Faut pas se laisser trop impressionner par des brèves telle que celle que tu cites, certes tragique, mais totalement dénuée de contexte et d'explications. L'analyse accidentologique du parapente va maintenant beaucoup plus loin que "la voile en portefeuille", et permet à tout le monde d'apprendre et de progresser en analysant un drame comme celui là.

Le parapente en montagne c'est absolument magique, très rarement tragique. Comme le ski de rando, et comme généralement en montagne, les marges sont là, mais faut pas trop jouer avec (encore une fois aucun rapport avec l'accident cité dans le post, je n'ai AUCUNE info).

N'hésite pas en MP si tu veux quelques tuyaux pour te lancer, c'est la saison idéale.

K
kaiser38
[565 posts] - Le 10/09/2012 19:53

salut,

Quand on parle de danger purement objectif, je pense que le parapente est moins dangereux que le ski de randonnée.

En fait, dans le parapente, à partir du moment ou on pratique en choisissant ses heures et en évitant le vent météo (vent maximum de 10-15km/h), il n'y a plus de danger objectif. Le seul danger reste le pilote lui même qui ferra une faute de pilotage au déco ou à l'attéro.

Alors qu'en ski de randonnée, c'est finalement assez rare qu'il n'y ai plus aucun danger objectif, (j’appelle danger objectif l'avalanche, mais cela pourrait être un serac, en haute montagne).
En gros, il faut qu'il n'ait pas neigé depuis un moment, que le manteau soit parfaitement stabilisé et ce, de manière général (cela signifie qu'il ne reste pas des pentes moisies).

Regardez simplement le nombre de fois dans l'année ou le BRA est à 1, ce qui semble être le niveau de danger objectif le plus bas. N'excluant pourtant pas qu'un accident puisse arriver. J'ai moi même fait partir une plaque à vent de 50*100m par risque 1...

Alors qu'en parapente, en air calme sans vent annoncé, j'ai du mal à croire qu'un coup de Trafalgar puisse surgir de nulle part, sournoisement, comme peu le faire une vieille plaque de neige...

En gros, je pars souvent voler en étant plus serein que je pars randonner.

Alors bien sur, le problème est un peu similaire. On recherche forcément le meilleur. L'hiver c'est la poudre, en parapente, c'est le thermique, pour pouvoir tenir.

Mais à savoir que le thermique, c'est pas forcément un truc monumental qui t'attrape ta voile et te la fous en vrac. Ça peut-être très doux, avec des entrées/sorties de thermique qui sont quasi autogéré par la voile, des ascendances larges qui font que tu restes dedans et évite de te retrouver dans des cisaillement en masse d'air "montante et descendantes" (pour faire court...) ...

Je pense que les difficultés principales survient quand on se met à faire du cross comme Champlo 😉
Je faisais justement ailleurs, une analogie entre le cross en parapente et le raid à ski.
C'est assez proche en terme d'engagement, dans le sens ou on se retrouve vite dans une situation ou l'on ne peut reculer et faire demi tour.
Cela oblige aussi à passer des passages clés, potentiellement dangereux pour continuer à avancer.

En parapente, pour taper des bornes, faut pas se leurrer, faut des conditions globalement fortes, avec des plafonds élevés. Sinon tu sors pas de ton bocal, tu prends pas assez d'altitude pour transiter d'un coin à un autre.

Bref, c'est un autre monde, on peut pas comparer le parapente de haut niveau, avec des gens qui font 100km sous des voiles très techniques à piloter (mais très performante en terme de finesse) et des gens qui font du parapente sur site, après le boulot, ou en rando.

Je pense clairement qu'il y a moyen de pratiquer intelligemment, en gardant des marges et surtout en étant honnête avec soi même. Le parapente, comme la montagne est une bonne école de l'humilité.

Si on se surestime, c'est la sanction directe. Soit l'accident, soit le dégoût de l'activité.

Quand au Simulations d'Incident de Vol (SIV), ils sont comme les stages recherche de victimes d'avalanches... Il vaut mieux prévoir de pas avoir d'incident de vol, plutôt que d'avoir à le gérer...

PS : la minivoile est certes plus facile à mettre en oeuvre, mais nettement plus pointu à gérer en cas de soucis. Et comme elle est plus facile à utiliser avec du vent, on a tendance à jouer plus avec le feu. Ce n'est que mon avis personnel...

PS2 : "voile en torche", "voile en portefeuille". C'est que des maux de journaleux. C'est toujours du sensationnel... Mais de toutes façons un accident de parapente, hors collision avec un usager ou le relief, ou la défaillance matériel - rarissime - c'est toujours lié à une voile qui ferme à un moment ou à un autre. On a jamais vu quelqu'un se foutre en l'air avec une aile parfaitement gonflé au dessus de la tête...

++

D
djack
[238 posts] - Le 10/09/2012 20:24

merci de vos réponses et remarques; Je vais quand même pas en rester à la course à pied dans les bois!!! (même si j'adore!)
à suivre...

P
Pierre*
[2757 posts] - Le 10/09/2012 21:23

djack a dit :Je vais quand même pas en rester à la course à pied dans les bois

Disons que si on accepte quelques risques en ski de rando, il y a moyen de n'en prendre pas plus en parapente. Mais probablement plus qu'en course à pied ou qu'en golf 😉

K
kaiser38
[565 posts] - Le 10/09/2012 22:00

si cela peut te donner envie ! 🙂

vimeo.com/49180641

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