Mais la mécanique des concessions à la réussite croit avec l'altitude.
Loin de la maison, on commence par apprécier le petit thé du reveil, apporté si gentiment par les sherpas à l'entrée de la tente. Puis on se satisfait de ne pas trop porter, de ne pas avoir à préparer son repas, son eau, sa tente, son itininéraire. On finit même par trouver normal de ne plus grimper, en se contentant de faire la file pour se hisser sur les cordes fixes, du camp de bas au sommet. Puisque l'air est si rareet que tout le monde prend de l'oxygène, pourquoi s'en priver. Et puis, les corps souffrent tellement qu'un petit médicament ne fera pas de mal...
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un mec qui n'est pas vraiment montagnard