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Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Quel est le profil type "à risque ?"

Quel est le profil type "à risque ?"


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Jeroen
[13038 posts] - Le 13/10/2009 16:27

Pour se relancer doucement dans la saison, et en même temps que l'annonce des journées neige et avalanche 2009 organisées par l'Anena (ici), j'avais envie d'ouvrir une discussion sur le profil type "à risque" face au danger d'avalanche. J'ai bien ma petite idée, mais j'aimerai avoir votre opinion.

Merci de voter au sondage (page d'accueil), puis de répondre à la question suivante

Selon vous, quel est le profil type de la personne susceptible de passer sous une avalanche ?

- Le jeune chevelu en mal de reconnaissance, qui n'y connait rien et qui se balance par gravité depuis le haut d'uns station ?
- Le randonneur débutant, parce qu'il a peu d'expérience ?
- Le randonneur chevronné, car il a trop de certitudes ?
- Le professionnel, sous la pression de ses clients ?
- etc, etc.

En même temps que vous répondiez, j'aimerai savoir comment vous vous situez face à ce danger ("je m'expose régulièrement", "il m'arrive parfois de me sentir exposé", "je ne prends jamais de risque", ...), quel est votre niveau de pratique (débutant, confirmé, expert, ...), et depuis combien de temps vous faites de la rando.

A vous.

S
squal
[3072 posts] - Le 13/10/2009 17:27

Alors ma petite expérience après 15 ans de ski de rando. Déjà première chose, cela fait seulement 5 ans que je fais "vraiment" du ski de randonnée. Par là j'entends le fait que j'étudie mes itinéraires, la météo, fait ma petite anbalyse, choisi mon topo et ensuite sur le terrain fait MA trace.

Avant ça, j'ai commencé avec des amis "chevronnés" qui m'ont emmené puis appris quelques ficelles. Ensuite je faisais mes gammes sur des classiques déjà fréquentées et tracées. En parallèle je me suis plongé dans la littérature sur la nivologie et assisté à quelques conférences. Mais tout ça c'était de la théorie et une fois sur le terrain ben c'est plus du tout pareil 🤢 . Les évidences du papier sont bien moins présentes. Par contre la pétoche elle était bien là car j'étais bien conscient des dangers que j'avais du mal à cerner sur le terrain.

Puis avec le temps j'ai pris de la confiance et je pense pris plus de risques en me disant c'est tout bon j'ai bien analysé car c'était OK ! C'est là je pense que l'on commence à prendre des risques et j'en ai pris j'en suis certain. Car des petites purges qu'on pense maîtriser on en déclenche et ça va (bon c'était pas à chaque sortie non plus). Mais avec le recul on cogite sur ces expériences. Puis un jour on se fait un peu plus peur et là on remet les pieds sur terre car on se rend compte qu'on était conscient du risque mais comme on dit si bien "ça n'arrive qu'aux autres".

Aujourd'hui je sors toujours de la même manière en faisant le plus souvent ma trace, mais je suis beaucoup moins tête brûlée et si ça ne me plaît pas, je fais demi-tour ou file ailleurs ou mieux rentre à la maison.


Bref tout ça pour dire qu'en effet la population à risques n'est pas le débutant en rando car souvent pas sûr de lui.
Bien qu'aujourd'hui malheureusement dans les débutants il y a une catégorie de skieurs je pense qui est une vraie population à risques. Ce sont les très bons skieurs de stations qui arrivent à la rando pour diverses raisons et pour eux le hors-piste c'est sans soucis. Je les appellerai les "bouffeurs de pente". Ils vont avoir bien souvent la même approche qu'en station : Je veux aller tracer cette pente vierge ! (Je l'ai fait moi aussi :oops ). Malheureusement bien souvent l'appel de la poudre fait oublier tout raisonnement (si on s'est au moins posé cette question) sur le danger potentiel. Je ne tire pas à boulet rouge gratuitement, car des têtes brûlées il y en a dans toutes les catégories de skieurs.

Ensuite comme je le disais le randonneur chevronné est une population à risque car souvent conforté dans ses certitudes (erronées car jamais eu d'accident).

Dernière catégorie, le skieur qui engage la viande mais qui est plus dans le profil "skieur-alpiniste" et la recherche de la ligne technique. Ceux là sont je pense très conscient des risques pris, mais les acceptent. Le plus gros danger est simplement de vouloir les imiter en se disant que c'est faisable car ils y vont !!! 🤢

Pour les professionnels, malheureusement je pense que certains parfois prennent des risques sous la pression, mais les accidents sont très rares. donc la prise de risque est je pense "assez bien contrôlée".


L'autre problème à soulever est je pense le sentiment de sécurité que certains ont (toutes catégories confondues) de part le fait d'avoir un kit APS et éventuellement un ABS. En aucun cas ça protège plus et permet d'engager plus. Et ce n'est pas un mythe, car certains avouent que sans ARVA ils sont plus prudents ou alors avec un ABS ils se lanceront avec moins de peur dans des pentes douteuses.....

Voilou. Donc je ne pointe personne du doigt, mais je ce sont plus des comportements qui induisent la prise de risque. Et dans chaque "catégorie" il y a un lot qui est prêt à pousser ses limites. Le tout c'est juste d'être conscient de sa prise de risques. Le plus gros danger c'est l'inconscience !

I
imjaste
[363 posts] - Le 13/10/2009 18:09

... 🙁 pas évident de dire si tel ou tel profil est à risque... il faudrait voir sur le nombres d'accidents par saison, et comparer avec leur profil. C'est peut être plus une histoire de condition/situation, enfin bon, j'en sais rien... 🤭

Je ne me sens pas assez qualifié pour répondre 😯

L
lemich
[1355 posts] - Le 13/10/2009 18:19

Je dirais, Le jeune chevelu (ou pas ) en mal de reconnaissance, qui n'y connait rien et qui se balance par gravité depuis le haut d'uns station. A priori il a tout contre lui,sauf que les secours seront plus rapidement sur place. Sinon entre: débutant conscient, et confirmé raisonnable je dirais 50/50.

S
shama
[562 posts] - Le 13/10/2009 19:09

Ben pour moi, qq soit la catégorie de randonneur le profil à risque c'est ceux qui sorte le plus, que ce soit par gravité, en rando, avec ou sans expériences, etc.
Plus tu sors et plus t'as de chance d'en prendre une on est toujours dans un domaine ou si le raisonnement confronté aux connaissances théorique et le contrôle de la fougue peu aidée un peu, il n'y a toujours pas moyen d'avoir de certitude sur : ça part / ça part pas.

Bref pour moi au final la montagne "pardonne" énormément et finalement ce que l'on peu mettre en oeuvre pour éviter l'accident est peu de chance par rapport aux statistiques de fréquentations (y'aurra toujours des exception dans les 2 sens ... on est bien d'accord).
Pris dans l'impasse j'ai déjà descendu des goulets mega chargées avec le caleçon en string sans rien faire partir (bon peu de fois je l'avoue car je ne raffole pas) et je me suis fait surprendre plusieurs fois sur des pentes banales avec une coulée qui se déclenche juste à l'ombre des rocher au dessus de la pente. Les 2 seules fois au je m'en suis vraiment voulu c'est de me mettre dans la m***de au primptemps en ne respectant simplement pas le jeu des horaires alors qu'il faisait chaud, là c'est vraiment évitable et donc très con

Aujourd'hui j'ai tendance à répartir le risque ainsi :
30% d'évitable par connaissances/expériences
20% d'évitable par le niveau de ski (facteur souvent négliger mais tirer droit lorsqu'on déclenche a permis à bon nombre de ne pas être enseveli)
50% de facteurs "chances"

Mais bon ce n'est que mon avis d'anonyme et surtout pas d'expert... (En revanche un p'tit passif de grimpe/alpi etc. ça aide quand même bien pour suivre ou non ses intuitions)

Histoire de directement me contredire, en sortant très régulièrement dans un secteur on a une très bonne connaissance (incomparable avec les infos BRA ou du net) de ce qui c'est passé les jours derniers et finalement, les choix des courses à suivrent sont non seulement plus judicieux mais aussi plus sur.

D
davidg
[1231 posts] - Le 13/10/2009 20:06

Selon vous, quel est le profil type de la personne susceptible de passer sous une avalanche ?

en principe... moi 😮

i. j'habite aux alpes
ii. je sors 30-40 fois par an a ski, parfois seul 😯
iii. j'ai entre 30-50 ans
iv. je suis un homme
v. j'ai suivi des formations sur la nivilogie

N
nicom
[1197 posts] - Le 13/10/2009 20:31

Ba tout les profils sont susceptibles de passer sous une avalanche... moi je pratique depuis 8 ans, avec des années plus où moins fournies, et je me rend compte que plus je sors lors d'une saison et plus je vais dans des pentes qui sentent pas bon.... . je me souviens d'une sortie vers le pic blanc du galibier,on est monté coté lautaret et versant savoie gavé de neige, du coup on s'est lancés dedans à 5, me suis arrété au milieu de la pente pour faire des tofs des potes 🤢 .... gavage, trop bo.... . Mais finalement en remontant on s'est rendu compte que la face était suspecte(le truc que tu sens avec comme ça,et on a tous sentie la meme chose), on a traversé un par un, après coup on ce demande bien si on a pas eu du bol. Mais la vue de la peuf, l'envie de faire des virages dans la neige vierge a enlevé toute objectivité.. . Une autre fois versant ouest du coiro, j'ai voulu rejoindre un couloir, bon là c'était clair que yavait une tite plaque, j'étais avec un pote. Du coup j'ai pris la décision de couper a fond le couloir (4 ou 5m de large) pour faire partir la plaque, une petite plaque est partie et on a skié le couloir.. (je précise petit couloir de 100m pente 40°max, et pas super engagé) . Bref je pense qu'il y a 2 sortes de situations. La situation ou tu te rend compte après coup que finalement c'était pas si sur que ça et la situation ou tu sens direct que ça sent pas super bon mais en prenant des précautions et en ayant conscience des choses tu fais plus attentions.

K
kaiser38
[565 posts] - Le 13/10/2009 20:44

- Le jeune chevelu en mal de reconnaissance, qui n'y connait rien et qui se balance par gravité depuis le haut d'uns station ?
- Le randonneur débutant, parce qu'il a peu d'expérience ?
- Le randonneur chevronné, car il a trop de certitudes ?
- Le professionnel, sous la pression de ses clients ?
- etc, etc.


les 4 mon capitaine...

Pour moi c'est un peu le destin... Et comme il n'y a aucune règle en matière d'accident d'avalanche, définir le profil type du cadavre en montagne me parait complétement débile.

Ce qu'on peut tirer comme leçon, c'est que chaque année, 2/3 voire 3/4 des tués le sont en ski hors piste et souvent dans les grosses stations de Savoie.

Les randonneurs tués sont autant de pro, que d'amateur chevronné, peut etre plus souvent que des débutants, mais ça c'est lié au nombre de sortie dans l'année. Le pro s'expose plus que celui qui va faire ses dix randos peu engagés dans l'année...

En même temps, c'est quoi un débutant ? Je connais des débutants qui ont enchainé énormément de sortie à leurs premières saisons. Et à l'inverse des non débutants comme moi, qui font maxi 15-20 sorties à l'année en rando...

Je suis un peu Shama dans le raisonnement donc ! une grande part de chance dans tout cela. Comme pour les accidents mortel de bagnole au final, qui arrive autant aux conducteurs prudent qu'aux inconscients.

Pour en voir mon expérience de skieur hors piste depuis environ 13 ans et de randonneur depuis 7-8 ans, j'ai connu une fois l'avalanche. Elle m'a parti dessous, parce que j'ai eu la bonne idée de m'arreter au niveau de la rupture de pente et de pas m'aventurer plus loin. Y'a eu un déclenchement à distance, 2m sous mes skis, mais je suis resté au dessus...
Peut etre justement mon expérience à ski qui fait que je me méfie tjs d'une rupture de pente...

V
veve73
[302 posts] - Le 13/10/2009 20:53

salut à tous ,

donner un avis sur la ou les catégories qui courent le plus de risques avec les avalanches me semblent hasardeux . selon la perception qu'a chaque individu de telle ou telle catégorie , on se prononcera . d'après moi , rien d'intéressant .

par contre , la perception que l'on a de ses propres risques encourus est beaucoup plus intéressante . les témoignages de SQUAL et de SHAMA peuvent être des mines de réflexions sur son cas personnel , avec un max d'humilité bien sûr .

la montagne , c'est comme la mer . elles auront toujours le dessus en cas de pb . un bon montagnard est un montagnard agé !!!!!!
SQUAL parle de faire demi-tour , de renoncer quand on a le mauvais feeling .
est-ce là notre planche de salut ?

Jeroen
[13038 posts] - Le 13/10/2009 21:10

veve73 a dit :donner un avis sur la ou les catégories qui courent le plus de risques avec les avalanches me semblent hasardeux . selon la perception qu'a chaque individu de telle ou telle catégorie , on se prononcera . d'après moi , rien d'intéressant .

Pas de méprise, le but de la discussion n'est point de fustiger telle ou telle catégorie, mais bien de se poser des questions sur SA PROPRE PRATIQUE, en échangeant nos points de vus. Comme tout randonneur, j'ai trop tendance à me croire invulnérable. Si certains pensent que le profil dont je fais partie est un profil "à risque", peut être que j'ai interêt à écouter et comprendre pourquoi ils pensent ça ?

D'ailleurs quand je vois les résultats provisoires du sondage, je pense qu'il y a du travail de remise en cause pour bon nombre d'entre nous...

M
Miko
[368 posts] - Le 13/10/2009 21:27

davidg a dit :en principe... moi 😮

i. j'habite aux alpes
ii. je sors 30-40 fois par an a ski, parfois seul 😯
iii. j'ai entre 30-50 ans
iv. je suis un homme
v. j'ai suivi des formations sur la nivilogie


+1

Il m'arrive parfois de m'exposer, mais c'est quand j'ai fait une erreur. Dans mes choix de course et lors de la préparation de la sortie, je ne recherche pas les pentes à risque ou limites en me disant "on décidera sur place". Cette manière de procéder ("on décidera sur place") ouvre trop la porte à des décisions irrationnelles (appel de la poudre...) et donc dangereuses.
De plus, le cerveau ne fonctionne pas correctement tous les jours. Parfois on repère tous les signes du danger et on prend les bonnes décisions. D'autres fois, on a le cerveau enrhumé et on ne voit rien, ou pire on voit bien mais on interprète mal. Pourtant on est toujours la même personne, avec la même formation et la même expérience. Je me méfie donc beaucoup de mes intuitions, sauf lorsque j'ai le trouillomètre à zéro ! L'idéal est d'échanger un maximum avec ses partenaires pour prendre une décision collégiale.
Néanmoins, lorsqu'on sort 50 fois par an, on s'expose inévitablement (effet statistique).
Je fais de la rando depuis 8 ans et de l'alpinisme depuis 10 ans.

Pour finir, je pense que le profil le plus à risque est le suivant: bon niveau à ski + grosse caisse + ego prononcé + connaissance limitée de la montagne.

Y
Yann
[439 posts] - Le 13/10/2009 21:31

Ceux qui sortent le plus prennent le plus de risques, le randonneur expérimenté se met plus en danger dans certaines conditions..

Je pense faire parti de cette catégorie, je suis conscient des risques et pour autant je ne suis pas prêt à renoncer à cette passion 😉

Plus on en fait, plus on acquiert de l'expérience qui peut nous aider à renoncer mais d' un autre côté, il y a des risques auxquels on a pas encore été confrontés et ceux-là peuvent faire mal.. On a aussi tendance à tester plus nos limites (quelles soient nivologiques ou techniques).

Le débutant, s'il est pas trop con va se limiter à des classiques "sûres". Nous, on cherche la nouveauté, la découverte etc... Il fait mauvais ? On y va coûte que coûte, normalement on a bien préparé notre course, le BRA, la carto, l'expérience doivent suffire mais une fois sur place on peut quand même se faire piéger par un imprévu...

L'an dernier et les saisons d'avant à chaque fois qu'on s'est fait avoir, c'était par "plantage" du BRA et/ ou de la météo et une mauvaise analyse sur le terrain ou du moins une assez bonne interprétation des risques mais une mauvaise décision au mauvais moment.

L'effet de groupe est potentiellement néfaste, le "à vue" est dangereux, les "grands tours" avec 1/2 tour impossible sont dangereux...

C'est un sport à risque, mais quelquepart c'est aussi ça qu'on aime non ? 🤭

davidg
- Le 13/10/2009 21:31

D'ailleurs quand je vois les résultats provisoires du sondage

en fait tu as oublie l'option: le p'tit con de parigot bien friqué 😉

M
Mic'hel
[161 posts] - Le 13/10/2009 22:14

Jeroen a dit :
Selon vous, quel est le profil type de la personne susceptible de passer sous une avalanche ?

- Le randonneur chevronné, car il a trop de certitudes ?
- Le professionnel, sous la pression de ses clients ?
- etc, etc.



- le randonneur chevronné qui a besoin de pente (i.e. de plus de 30°) et qui a "validé" pendant des années, consciemment ou inconsciemment, des itinéraires pour pouvoir sortir par risque 3 ("sinon on sort jamais"). Exemple d'un dialogue sur un forum de ski de rando:
-Se promener avec un risque 3 ou 4 dans une pente à plus de 35° dans la majorité des cas, ça ressemble à du suicide non !!!
-Peut-être !?! Mais quand on regarde les sorties beaucoup de pentes sont skiées en risque 3... Alors sommes nous tous suicidaires ou chanceux ?

- Le professionnel, sous la pression de ses clients: lui, il a tous les facteurs à risque du skieur amateur chevronné + la pression de la rémunération au bout de la pente qu'il descendu déjà n fois sans problème meme si aujourd'hui c'est craignos. Un guide à ski de rando, ça ne sert à pas grand chose (c'est meme un facteur aggravant) pour la "sécurité" en neige sauf pour les skieurs débutants ou occasionnels.

- etc, etc: parce que, eux, c'est vraiment des fouteurs de merde et des inconscients 😄

J
JeromeF
[26 posts] - Le 13/10/2009 22:31

entièrement d'accord avec Shama,

tout
randonneur est succeptible de passer sous une avalanche.

Le facteur "pas de chance" est vraiment important. A mon avis c'est un peu comme passer sous les séracs. En proportion les avalanches ne partent pas si souvent, parfois on s'en sort mais on ne sait pas vraiement prévoir.

Si on raisonne par l'absurde, ce n'est pas parce qu'on se dit que telle ou telle face présente un danger objectif, que l'avalanche part. De la même façon on peut engager et s'en tirer.

Je me rends compte que mon discours revient à dire que c'est le destin mais je quand j'explique à mes proches que non je ne vais pas mourir à chaque fois que je prends mes ski, je compare le risque d'avalanche au risque de me prendre un camion dont le chauffeur s'endort sur l'autoroute.

On peut rouler, vite, doucement, respecter ou pas les règles, le jour ou y en a un qui déboite devant toi (vécu), c'est plus toi qui décides.
Si en plus tu conduit très vite, bourré, dans un voiture sans freins tu risques plus.

Je pense que c'est transposable à la rando. Le profil blasé/ hyper habitué, fort skieur et qui connait bien les lieux est un profil risqué.

Heureusement pour moi, avec l'âge je deviens de moins en moins fort...


j'ai la trentaine,
j'ai fait mes études à grenoble (et j'ai vraiment fait n'importe quoi),
j'habite maintenant dans le sud ouest et je sors moins),
j'ai jamais suivi de formation nivologie mais j'ai lu pas mal de bouquins à ce sujet et je m'entraine avec mon arva.

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