Collant-pipette

Bon, ma présentation sur le sujet « les nouveaux membres… » a déclenché quelques réactions. Comme je ne veux pas pourrir le sujet de présentation, j’apporte ici quelques précisions.

J’ai évoqué la pratique « collant-pipette » .. j’ai juste dit que c’était pas mon truc, j’ai pas dit que j’étais septique, et j’ai pas non plus, je crois, employé le mot élitisme (JF, dans un autre sujet a parfaitement illustré ce que je voulais dire sur ma perception de Skitour). Et, cela m’arrive aussi d’être en collant 😮 , et j’ai aussi une pipette, et plus généralement si quelqu’un à envie pratiquer en tutu cela me gène pas plus !

Sans vouloir opposer les uns aux autres, mais bien plutôt le contraire, mon approche de la montagne n’étant pas du tout celle d’un compétiteur, j’aimerai en savoir plus et avoir votre avis sur :

-les mesures de performances, de dépassement de soi, le besoin de se confronter aux autres (en montagne)

-la notion de "rentabilité" d’une sortie.

Voili voilou

la rentabilité : voila un terme utilisé à toutes ls sauces 🤣

n'empêche que pour moi en ski de rando ca a du sens 😄

En tant que père de famille, je n'ai pas le temps de profiter de ma passion autant que je voudrais.

Donc c'est vrai, j'essaie de trouver une sortie qui allie dénivelé (pas pour les stats mais pour se faire une bonne descente 🤣 ) avec peu de longueur. Dans ce cas c'est une sortie dite "rentable" pour moi 😎

Denis

Je pense que la pratique évolue obligatoirement avec la quantité. Le ski de rando c'est un peu comme une drogue : plus on en fait, plus on en veut.
Mon expérience perso : au début je sortais peu, et chaque fois pour des petits trucs avec pic-nic au sommet.
Maintenant je suis toujours aussi emerveillé mais je préfère faire 2000 m que 1500 m, dans le 5.x que dans le 4.x, en faisant une boucle qu'en aller-retour, etc...

Au niveau confrontation aux autres, c'est vrai que c'est toujours sympa de laisser un beau récit avec de belles photos, mais il faut rester lucide sur notre pratique pour ne pas faire l'erreur que l'on pourrait payer trés cher.

La notion de rentabilité est aussi vraie : quand on a peu de dispos, on essaye de ne pas les foirer.

Jeroen a parfaitement résumé mon état d'esprit.
A savoir que quand je pars seul, je fais la course avec moi-même, mais ne manquerait pour rien le thé/saucisson/chocolat sommital.
En groupe, il est toujours facile de faire des petits "extras" si on n'en a pas eu assez.

Apres, c'est vrai que c'est vite la course, et je pense surtout à la course à la météo, au bon créneau, à la meilleure neige possible etc... toujours mieux quoi. C'est un piège, méfiance 🙄

N'oublions pas qu'à la base, il y a forcément une passion pour la nature, et la montagne en particulier. Sachons lui rendre par un comportement sage.

Je suis adepte de la pipette et du pantalon de 'survet'
car je trouve qu'en ski de rando on ne s'hydrate pas assez à comparer au vélo par exemple
Mais ça ne m'empèche pas d'apporter une bouteille de beaujolpif dans mon sac pour le casse croute 😉

Pour compléter la notion de rentabilité, je parlerais aussi d'efficacité.
Quand tu as peu de temps, tu essaies d'être rentable (notion bien développée plus haut) mais aussi efficace.
Pour une sortie avant, pendant ou après le boulot, tu disposes de peu de temps et de marge, la sortie devient nécessairement sportive, si tu fais le déplacement autant profiter au mieux et donc aller vite pour ne pas faire que 500m de dénivellé. Pas le temps alors de sortir le saucisson ni le rouge au sommet, le collant ou assimilé s'avère le plus adapté, la pipette aussi.
Ce qui ne veut pas dire que un autre jour tu n'apprécieras pas un morceau de Beaufort au soleil.
Et cette approche n'est pas celle d'un compétiteur, mais j'aime bien remplir ma saison de rando, avec de tout dedans!

Sinon Klashkabob, j'espère que tu es plus sceptique que septique. 😉

OK, Etienne a raison: Vaut-il mieux être septique 😡 ou sceptique 🙁 ce qui signifie qu'une faute de frappe ou une méconnaissance de l'orthographe peut avoir de graves conséquences

Relisez-vous que diable !!! 😡

Pour moi les collants-pipettes font partie intégrante du ski de rando de par nos contrées; moi, ils ne me dérangent pas et ça me fait toujours plaisir d'en "gratter" parfois 1 ou 2 à Chamechaude par saison 😉

Bonjour,
Je cherche des revendeurs de collants de ski ou ski-alpinisme. Impossible d'en trouver chez moi, dans les Pyrénées pourtant...
Merci.

Des collants de ski de fond font très bien l'affaire 😉 .
Il y en a dans tous les magasins de sport généralistes ou non 🙄

Non ce n'est pas pareil puisque les collants de ski de fond n'enveloppent pas la chaussure à l'extérieur au contraire des collants de ski de "compet" ou de ski alpinisme.
Merci quand-même pour la réponse !

guillemoteau a dit :Non ce n'est pas pareil puisque les collants de ski de fond n'enveloppent pas la chaussure à l'extérieur au contraire des collants de ski de "compet" ou de ski alpinisme.
Merci quand-même pour la réponse !
On est un paquet a tourner avec des collants de ski de fond : sur certains modèles le tissu est assez eXtensible pour envelopper la chaussure.

c'est bizarre mais ces histoires de collant ça n'interresse que les gars on dirait 😊
messieurs quel est donc ce besoin de "dévoiler" ou plutôt laisser "imaginer" votre anatomie ? 🤣
tiens cette question n'était pas dans l'étude des comportements en montagne!!

salut gil
après quelques essais avec des collants de fond, je suis tombé sur la marque la plus connue de combin' de ski-alpinisme, crasy idea.
Marque italienne (à côté de bormio) très peu distribuée en france mais on trouve souvent un stand sur les compèt' comme la PMT.
La plupart des clubs alpins s'équipe chez eux.
Tu as 2 modèles plus ou moins chaud qui tournent autour de 100-120 eur.
En comparaison le vieux vend un modèle 250 eur dans une autre marque.

Voili, voilou
A+

salut,en réponse à Sandrine,le port du collant n'est pas pour dévoiller nos attributs,mais simplement parce que c'est confortable.pour ma part,venant du ski de fond,je n'avais tout simplement pas de pantalon de ski...
à bientôt

Bonjour,
voici l'astuce que j'utilise lorsque le collant de fond est difficilement extensible :
Ne jettant pas à la poubelle les vieilles chaussettes hautes de montagne ou de ski trouées, j'en coupe l'extrémité au niveau des orteils et je m'en sers de guêtres que j'enfile par dessus les chaussons . Ces guêtres maisons empèchent la neige de rentrer dans le chausson et protègent celui-ci des l'usure due aux frottements surtout au niveau du talon et de la cheville .