le Rosier (Cerces - Thabor - Mont Cenis, 1369m)

Au-dessus de 2300m risque marqué, plus bas risque limité.

Risque Accidentel : plaques en formation

Risque Naturel : avalanches de neige fraîche

Résumé : Départs spontanés : avalanches de neige fraîche Déclenchements skieurs : plaques en formation

Stabilité : NOUVELLES PLAQUES EN FORMATION, ACTIVITÉ NATURELLE EN NEIGE FRAÎCHE DEPARTS SPONTANES : Avalanches de neige fraîche en cours de nuit puis en journée, de taille petite à moyenne. Principalement à proximité de la frontière italienne, à partir de 2300 m environ. Les chutes de neige modérées associées au retour d'est frontalier peuvent provoquer des départs naturels en pentes raides de haute montagne. Sur le reste du massif, rares départs ponctuels de petite taille en pentes raides. En dessous de 2200/2300 m, la pluie tombe sur de la neige déjà bien humidifiée, et l'activité devrait être limitée à quelques départs ponctuels de neige humide en pentes raides, de petite taille, très localement moyenne. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Quelques plaques en formation pendant les chutes ventées. Situées surtout à proximité de la frontière italienne, au dessus de 2400/2500 m environ. Possibles en tous secteurs, mais plus nombreuses en versants ouest, parfois loin des crêtes et ruptures de pentes. Elles peuvent être faciles à déclencher et mobilisent des volumes de neige faibles à localement modérés dans les accumulations dues au vent. Elles deviennent rares et de petite taille en s'éloignant du chaînon frontalier. Sur l'ensemble du massif, quelques plaques plus anciennes peuvent persister en un large versant nord de haute altitude, localement plus épaisses mais devenant plus difficiles à solliciter. À plus basse altitude, un skieur peut provoquer un départ de neige humide sous les skis en pente raide.

Qualité : L'enneigement skiable débute entre 1800 et 2100 m selon les versants, et devient rapidement excédentaire en altitude. Mercredi matin, on peut trouver 7/15 cm de neige fraîche à partir de 2300/2500 m environ, principalement sur les secteurs frontaliers. Elle est plus ou moins travaillée par le vent d'est , et repose sur un manteau neigeux le plus souvent humidifié, localement sec mais durci par le vent en versants nord de très haute altitude.